Cliquez ici >>> 🌈 rĂ©glage des voiles selon les allures

MiseĂ  jour. Votre bateau avance en fonction du vent qu'il reçoit. Sur un voilier, l’allure correspond Ă  la direction dans laquelle le bateau avance par rapport au vent. Comme on ne peut pas contrĂŽler la direction du vent, il faut adapter la configuration des voiles selon que le vent vient de l’arriĂšre, du cĂŽtĂ© ou de l’avant du bateau. GrĂąceaux taquets prĂ©sents sur le pont, on peut rĂ©gler les voiles pour s’adapter Ă  toutes les allures et voguer au mieux selon les conditions mĂ©tĂ©o. Depuis toujours, la Maison Tirot confectionne ses voiliers-jouet avec la plus grande attention. Du choix des matiĂšres premiĂšres Ă  la rĂ©alisation des jouets, le savoir-faire passĂ© de SouventĂ  bord quand je demande: – on est Ă  quelle allure ? on me rĂ©pond : – Nous sommes Ă  6 nds !! :-))) ( mauvaise rĂ©ponse !! => L’allure en voile, c’est le nom donnĂ© Ă  l’orientation du bateau par rapport au vent. Il existe 5 allures.Un voilier progresse avec le vent. On appelle allure, la direction d’oĂč provient le vent par rapport au voilier. LESALLURES. Comme pour conduire, il vous faudra maĂźtriser votre embarcation et manoeuvrer, vous aurez trĂšs rapidement l'occasion d’apprendre quelques manoeuvres de base. Que vous soyez Ă  la barre ou au rĂ©glage des voiles il vous faudra connaĂźtre les Ă©tapes pour virer de bord, empanner,etc. 4/ Quelques questions Ă  poser ? Que vous vous rendiez dans un club ou une Unrappel sur les diffĂ©rentes allures dĂ©bouche sur un tableau de conseils pour rĂ©gler voile d’avant et grand-voile au prĂšs et au portant selon la force du vent. Une nouvelle remarque venant de la salle : pour limiter les effets d’une rafale, choquer l’écoute de grand-voile ou changer de cap en remontant au vent. Premier Message Sur Un Site De Rencontre Exemple. ⬇Quiz testez-vous en fin d’article!⬇ La chute de la voile ? Son rĂ©glage ? On s’ y perd un peu ? Et bien, cette vidĂ©o va nous simplifier la vie. On va rĂ©sumer ensemble toutes les bases Ă  avoir en tĂȘte pour mieux comprendre le rĂ©glage d’une partie importante des voiles, en particulier de la GrandVoile. On va parler de La chute de la voile aussi connu sous le nom de bord de fuite. C’est juste aprĂšs ça. Salut les voileux j’espĂšre que vous allez bien. Voici une nouvelle vidĂ©o de barreatribord. Si ce n’est pas dĂ©jĂ  fait, vous pouvez tĂ©lĂ©charger le guide pour bien dĂ©buter Ă  la voile en allant sur le blog. Le lien se trouve dans la description de cette vidĂ©o. Aujourd’hui on va se focaliser sur la chute de la voile. On va parler de la grandvoile, de la voile d’avant, de la forme des voiles, on discutera du vent Ă©videmment, de vrillage, de creux et aussi un tout petit petit peu de thĂ©orie aĂ©rodynamique. Chute de la voile dĂ©finition simple et efficace Alors tout d’abord qu’est-ce que c’est la chute d’une voile? Et bien, c’est tout simplement le bord arriĂšre de la voile. LĂ  oĂč le vent s’échappe de la voile. La Voile est “triangulaire”. Elle a donc 3 cĂŽtĂ©s et 3 angles. Chaque angle a un point oĂč on peut fixer la voile. La chute se trouve Ă  l’arriĂšre, entre le point le plus haut, point de drisse et le point le plus Ă  l’arriĂšre, le point d’écoute. Ces deux points portent le nom du bout que l’on accroche Ă  leur niveau. Au point de drisse, on fixe la drisse qui permet de hisser la voile. Au point d’écoute on fixe, vous l’aurez devinĂ©, l’écoute de la voile, pour modifier l’orientation de la voile par rapport au vent. Ecoulement de l’air intĂ©rĂȘt des froufrous sur la chute de la voile L’air qui danse au grĂšs de l’incidence voile vent D’ailleurs, en parlant de la position de la voile par rapport au vent, que se passe-t-il lorsqu’on est face au vent? Je dessine ici le profil de la voile La voile va agir comme un drapeau au vent. On dit qu’elle faseye. L’angle entre la voile et le vent est trop faible. Si on augmente l’angle d’incidence en s’éloignant du vent, alors la voile commence Ă  prendre forme. En y regardant de plus prĂšs, l’écoulement de l’air est linĂ©aire. Les filets d’air contourne le profil de la voile. L’air caresse la courbe de la voile. Cet Ă©coulement est laminaire. Le profil de la voile perturbe trĂšs peu l’écoulement de l’air. Jusqu’ici tout va bien
 On peut distinguer deux cĂŽtĂ©s de la voile, un cĂŽtĂ© qui reçoit le vent, on l’appelle le cĂŽtĂ© au vent. Et le cĂŽtĂ© opposĂ© s’appelle le cĂŽtĂ© sous le vent. Si on augmente un peu trop l’incidence, le filet d’air au vent va ĂȘtre plus lent Ă  arriver Ă  la chute que le filet d’air sous le vent. Et cette diffĂ©rence de vitesse va provoquer ceci. [ Souffle au dessus d’une feuille] C’est Ă  dire une aspiration vers la zone de plus grande vitesse. Je m’explique. En soufflant au dessus de la feuille, j’ai créé une baisse de pression au dessus de la feuille. Elle a Ă©tĂ© aspirĂ©e par cette dĂ©pression. Les filets d’air au vent vont ĂȘtre aspirer sous le vent. Et les filets d’air sous le vent ne vont pas suivre la courbe en fin de profil. Ils vont dĂ©crocher et filer tout droit, comme leeurs voisins plus sous le vent. Si on va beaucoup plus long on finit par avoir un profil qui fait carrĂ©ment obstacle au passage de l’air. L’écoulement ne suis plus gentillement le profil. Il devient rebelle, complĂštement dĂ©sorganisĂ©. Des tourbillons se forment. Bref, c’est Bagdad. Cet Ă©coulement est turbulent, comme un enfant de 6 ans dans un train Paris-Bordeaux. Secrets dĂ©voilĂ©s au bord de fuite grĂące aux faveurs d’une chute complice. L’avez-vous remarquĂ©? Sur l’une des voiles vous verrez souvent des petits rubans de couleur au niveau de la chute. C’est la grand voile. La voile qui se trouve Ă  l’arriĂšre. Pourquoi il n’y en a pas sur la voile d’avant? Et bien l’ensemble des deux voiles forment une ailes. Ce qui nous intĂ©resse sur la voile d’avant, c’est principalement l’écoulement Ă  l’avant de la voile. Et pour la grand voile, c’est l’inverse on est attentif Ă  l’écoulement qui quitte la voile au niveau du bord de fuite, la chute de la voile. Ces rubans en tissu lĂ©ger s’appellent des penons. Pour les penons de Grand Voile, on dit souvent faveur. Avec ce qu’on vient de voir sur les Ă©coulements, on comprend que dans le cas d’un Ă©coulement laminaire qui ne dĂ©colle pas les faveurs l’écoulement commence Ă  dĂ©crocher les faveurs vont ĂȘtre aspirĂ© sous le un Ă©coulement turbulent, elles n’auront plus beaucoup d’ faveurs nous permettent donc de visualiser le flux d’air au bord de fuite, lĂ  oĂč l’air s’échappe de la voile. Mais pourquoi il y en a plusieurs? Il y a plusieurs faveurs? Un seul bout de ruban en nylon suffirait. C’est un peu du gaspillage de tissu. Tout ça pour faire joli. Le vrillage s’adapter aux caprices verticaux du vent Demandez plusieurs faveurs Ă  la chute, oui, mais poliment! Et bien non! D’abord il n’y a pas de gaspillage, parce que c’est bien souvent des morceaux de vieille voile de spinnaker qu’on recycle. Et ensuite, ils ont une rĂ©elle utilitĂ© parce le vent n’est pas le mĂȘme de bas en haut. Si on a pas de faveurs placĂ©s Ă  diffĂ©rents endroit de la chute, on ne pourra pas visualiser l’écoulement de l’air tout le long de la voile. Et on ne pourra pas bien ajuster la chute pour tirer le meilleur rendement des voiles. Explication. Vers le haut de la voile, le vent a peu d’obstacle Ă  son Ă©coulement. par contre, plus on descend et plus il ya d’obstacle et de frottement. Ce qui ralenti le vent. L’intensitĂ© du vent que reçoit le bateau varie selon la hauteur. Mais le bateau se dĂ©place, il a une vitesse. Et la vitesse du voilier, est la mĂȘme quelles que la hauteur. Si vous avez dĂ©jĂ  Ă©tĂ© une fois sur un vĂ©lo, une moto ou une trottinette, vous avez dĂ©jĂ  ressenti que lorsque vous prenez de la vitesse, vous sentez un vent qui va dans le sens opposĂ©. On va appeler cela le vent vitesse. Vent rĂ©el + vent vitesse = nous donne le vent apparent. À vent rĂ©el diffĂ©rent, le vent apparent qui s’applique sur la voiles est diffĂ©rents en intensitĂ© et aussi en orientation! Quand tout part en vrille Pour garder la mĂȘme incidence voile vent tout le long de la voile, on va devoir faire varier l’orientation de la voile de haut en bas. Comment? En vrillant la voile ! Le vrillage de la voile permet de prendre en compte la diffĂ©rence d’orientation du vent apparent du haut vers le bas de la voile. N’hĂ©sitez pas Ă  vous placer juste en dessous de la bĂŽme et de regarder la GrandVoile d’en bas. C’est une bonne position pour admirer le vrillage. Les lattes de la grandvoile, placĂ©es au niveau de la chute, permettent de maintenir la chute. Elles sont aussi un bon repĂšre pour observer le vrillage. Le petit creux parce que la voile, ça donne faim L’habit ne fait pas la voile En contemplant la GrandVoile, vous constaterez aussi que la voile n’est pas constitue d’un seul tissu. On a en rĂ©alitĂ© cousu entre eux plusieurs morceaux de tissus qu’on appelle des laizes. Ces laizes permettent de donner une forme Ă  la voile. La voile n’est pas plate, elle Ă  un profil naturel. Et cela avant mĂȘme que le vent s’engouffre dans la voile et lui transmette sa puissance. Vous constaterez aussi que le bord de fuite, notre fameuse chute, n’est pas toute droite mais courbĂ©. On parle d’ailleurs de rond de chute. Il n’y a pas que la chute est aime le chocolat, tout les bords de la voile ont de jolies rondeurs. La bordure, sous la voile et le guidant Ă  l’avant de la voile aussi. Vilain le mĂąt, vilain? Malheureusement pour le guidant, il est fixĂ© au mĂąt, et le mĂąt lui et bien, il est raide comme un piquet. Il va donc tendre le tissu de la voile. Pauvre guidant. Je vais prendre un bout de tissu. Puis, je le fixe d’un cĂŽtĂ©. Ensuite, je tire de l’autre cĂŽtĂ© pour le tendre. Qu’est-ce qui se passe? Le tissu se creuse entre les deux points oĂč il est fixĂ©. Donc un tissu tendu se creuse. Lorsque le mĂąt est droit la voile sera donc tendu et creuse. Pour les bateaux qui permettent de tirer le mĂąt vers l’arriĂšre, on va pouvoir rĂ©duire la tension du tissu. Quand le mĂąt va vers l’arriĂšre, le tissu est soulagĂ© et reprend sa forme initiale il est ainsi moins creux. L’action de tirer vers l’arriĂšre, s’appelle cintrer le mĂąt. On dit aussi qu’on augmente la quĂȘte du mĂąt. Alors on aplatit ou on creuse la voile? On va chercher Ă  creuser ou au contraire Ă  aplatir la voile en fonction des conditions de mer,de l’intensitĂ© du vent,et de notre allure, c’est Ă  dire du cap du bateau par rapport au ventIl nous reste Ă  voir comment on va pouvoir jouer sur la chute et faire varier le vrillage et le creux. Chute de la voile d’avant et de la GrandVoile les rĂ©glages de voile ! Il Ă©tait une fois la chute La chute est une partie de la voile. La voile est faite de tissu. Qu’est-ce qu’on peut faire avec tissu? On peut tirer dessus ou le relĂącher. Y mettre le feu ou se coudre un rideau avec ne faisait pas parti des rĂ©ponses attendues. On va donc jouer sur la tension du bord de chute. Ca tombe bien, on a tout un tas de bout sur le bateau que l’on peut border ou choquer, tirer ou relĂącher !!! Avec les rĂ©glages de voile, on a l’embarras du choix Pour changer la tension au niveau de la chute on a le choix Soit on va la tirer plus ou moins vers le bas, en agissant sur les rĂ©glages qui nous permettent de tirer la voile vers le chariot et l’écoute pour la voile d’ hale bas et l’écoute pour la on va la tirer plus ou moins cette fois ci vers le haut! En rĂ©alitĂ© ce qu’on va faire c’est tout simplement profiter de la forme arrondie du guidant de la voile. On va cintrer le mĂąt, c’est Ă  dire le tirer vers l’arriĂšre. Comme ça, on va moins tendre le haut de la voile et la chute sera donc moins pataras va nous permettre d’augmenter la quĂȘte du c’est Ă  vous de jouer! Jouer est bien le mot. Jouer avec les rĂ©glages et observer le rĂ©sultat en terme de vitesse mais aussi en terme de confort Ă  la barre et de gĂźte sur le bateau. VoilĂ , c’est la fin de cette vidĂ©o qui reprend les bases pour bien comprendre les rĂ©glages de la chute de la voile. Vous pouvez vous inscrire Ă  ma chaĂźne barreatribord pour ĂȘtre informĂ© dĂšs que la prochaine vidĂ©o sera en ligne. À trĂšs bientĂŽt, Dites moi en commentaire quel sujet vous voudriez que j’aborde sur les rĂ©glages fins des voiles! Pour voguer encore plus loin Quiz en 7 questions Pour aller plus loin, testez vos connaissances avec ce quiz en 7 questions Vous avez aimĂ© cet article ? Vous pouvez le partager et en dĂ©couvrir d’autres qui vous plairont sans doute, juste en dessous. Merci d’avoir lu cet article ! Pour aller plus loin, vous ĂȘtes libre de recevoir gratuitement “Le guide pour bien dĂ©buter Ă  la Voile“Cliquez ici Les bateaux n’avance pas en ligne droite
 Ceux qui s’y sont dĂ©jĂ  essayĂ© le savent bien! Que vous soyez dĂ©butants ou de vieux loup de mer, une seule certitude vous accompagnera en mer “glisser” est le terme utilisĂ© pour la “vraie navigation”, l’alchimie parfaite de l’équilibre entre eaux et ciel! DĂ©couvrez les secrets des routes et des allures, comment vivre pleinement une vacance en bateau Ă  voile, aller oĂč vous voulez et
 de la façon la plus rapide. Prenez la barre des termes comme “largue”, “vent de travers” et “au prĂšs” entreront tout de suite dans votre vocabulaire. Naviguer Au prĂšs et Travers Dans chaque voyage qui se respecte, de la simple sortie journaliĂšre Ă  la semaine aux CaraĂŻbes, vous devez pratiquer au moins une vraie ”Au prĂšs” , sentir le bateau s’incliner et faire de beaux virages. Avec cette allure la coque prend vie et la rĂ©elle sensation de naviguer et de “comprendre le fonctionnement du voilier” est prĂ©sente. Ne vous inquiĂ©tez pas si le bateau se penche sur le cĂŽtĂ© le poids de la coque sous l’eau rĂ©tablira l’équilibre et vous fera rentrer au port sains et saufs. Les bateaux disposent de coques, bulbe et barre qui permettent de remonter le vent jusqu’à 45 dĂ©gres; le plaisir nautique se cache prĂ©cisĂ©ment dans les rafales et dans la proue qui coupe les vagues avec prĂ©cision. Il y a toujours un moment oĂč quelqu’un Ă  bord demande
 “Mais Ă  quelle vitesse peut naviguer ce bateau?”, pour le savoir il faut alors changer d’allure
 et en trouver une avec le vent “moins contre” et
 “plus en faveur”. Un marin expĂ©rimentĂ© choisira le Travers. Ajustons les voiles et Ă©coutons le bruissement de l’air sur la toile la coque glisse sur l’eau sans friction. Si vous naviguez en flottille c’est le moment pour dĂ©fier les amis dans une mini-rĂ©gate organisĂ©e Ă  l’improviste. On va dĂ©couvrir qui est le plus rapide
 entre manoeuvres, virages et bombes Ă  eau!! Largue et Grand-largue Servez-vous un Mojito et apprĂ©ciez vos vacances, cette allure est la plus stable et confortable. Le Largue permet au bateau de rester “plate sur l’eau” et les voiles poussent sans exagĂ©rations. Si le vent n’est pas trop fort et les vagues sont petites la relaxation est assurĂ©e et le Largue permet de suivre la bonne direction Ă  la meilleure des vitesses!! Si le vent augmente et les vagues deviennent plus grosses il faudra alors chercher de prendre l’avantage et, aprĂšs avoir trouvĂ© la bonne direction et la bonne sensibilitĂ© Ă  la barre, et pourquoi pas faire un aussi peu de “surf”! Mais comment oublier la fameuse “Allure vent arriĂšre”? Oui, vous avez bien compris, l’expression ““Avoir le vent arriĂšre” qui indique une situation positive
 c’est seulement une façon de parler qui ne s’adapte pas que aux voiliers. Il s’agit en effet d’une allure dĂ©licate et peu efficace; maintenir les voiles gonflĂ©es n’est pas facile et, mĂȘme si elles restent gonflĂ©es Ă  cause de leurs position elles opposent une forte rĂ©sistance Ă  l’avancement
 A ce moment-lĂ , mieux vaut opter pour une allure plus â€œĂ©lĂ©gante” ajustons les voiles et choisissons le Grand-largue. Tout de suite vous sentirez le vent dans les cheveux, plus de vitesse et le bateau est Ă©galement plus rĂ©actif Ă  la barre. Et si Ă  bord vous avez un Gennaker la voile idĂ©ale pour cette allure, utilisez-la chaque petite rafale ajoutera un “sprint” Ă  la navigation. I - Évolution historiqueSi les premiĂšres voiles Ă©taient carrĂ©es ou rectangulaire Nombre de traces de bateaux Ă©gyptiens ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es en archĂ©ologie c'est parce qu'elles constituaient une annexe aux rames, et ne pouvaient donc servir qu'en vent arriĂšre le bateau Ă©tait donc poussĂ© par le vent qui soufflait dans cette voile de lin un exemplaire de ce type de voile Ă©gyptienne est d'ailleurs exposĂ©e au musĂ©e des tissus de drakkars Ă©taient de mĂȘme propulsĂ©s par des voiles rectangulaires en complĂ©ment de marins successifs autour de la mĂ©diterranĂ©e constateront qu'en orientant diffĂ©remment cette voile, elle pouvait propulser le navire. Ces marins ont commencĂ© Ă  louvoyer au grĂ© du vent. En quittant le vent arriĂšre, ils rĂ©ceptionnent dĂ©sormais le vent sur le cotĂ© arriĂšre le vent glisse alors entre les voiles on parle d'Ă©coulement laminaire c'est le dĂ©but de la propulsion par le historiens reconnaissent qu'il faut attendre l'AntiquitĂ©, vers le IXĂšme siĂšcle pour voir apparaĂźtre les premiĂšres voiles triangulaires plus facilement manipulables que celles rectangulaires pour remonter au il y eut une pĂ©riode 18Ăšme, 19ĂšmesiĂšcle oĂč la forme de la voile fut la mĂȘme pour le pĂȘcheur que pour le navigateur. Avec l'Ă©volution technologique de ces derniĂšres dĂ©cennies, on constate une progression fulgurante qui n'est toujours pas aboutie pour plus de vitesse, de performance, de les voiles ne sont plus identiques mais sont au contraire adaptĂ©es pour chaque domaine d'utilisation, avec nombre de spĂ©cialitĂ©s, c'est pourquoi les voiles peuvent diffĂ©rer Ă©normĂ©ment course cĂŽtiĂšre, offshore... alors que la pĂȘche quant Ă  elle ne se fait plus en bateau Ă  voile qu'en de rares zones gĂ©ographiques le moteur l'ayant les voiles ne sont donc utilisĂ©s que pour le sport et loisir. La compĂ©tition sportive a servi de laboratoire pour trouver de nouvelles performances techniques avec des allers retours entre dĂ©couverte artisanale et production industrielle dont l'essor revient Ă  des navigateurs remarquables tels que Eric Tabarly, ou de grands architectes ont contribuĂ© Ă  l'Ă©mergence de nouveaux pĂŽles de compĂ©tence apparus, notamment en France. Notre pays est en effet devenu un leader mondial dans ce domaine le cap du navire, et la direction du vent, une voile est plus avantageuse que d'autres et des rĂ©glages seront nĂ©cessaires, ceci afin d'avancer plus ou moins pouvons rĂ©partir les voiles dans deux classes les voiles de portant et les voiles de appelle le portant, le vent venant de l'arriĂšre du navire de 100° Ă  170° avec 0° le nez du voilier face au vent.Le prĂšs est une allure oĂč le nez du navire est proche prĂšs du vent. Ce schĂ©ma provenant de nous informe sur toutes les allures possible d'un voilier, en fonction de la direction du est important de noter Ă  ce stade que selon chaque allure » - c'est Ă  dire l'angle que fait le voilier avec le lit du vent - les forces et les rĂ©sistances sont diffĂ©rentes et par consĂ©quent la localisation des points de rĂ©sistance et de tension de la voile - DiffĂ©rentes voiles d'avant L’allure d’un voilier dĂ©signe la direction d’oĂč provient le vent. Ainsi un bateau naviguant vent arriĂšre reçoit le vent de son arriĂšre. A chaque allure ses caractĂ©ristiques et son rĂ©glage de voiles. Les allures sont symĂ©triques selon que l’on reçoive le vent de gauche bĂąbord amures ou de droite tribord amures. On distingue deux familles d’allures, selon que la direction d’oĂč on reçoit le vent. Les allures de remontĂ©e, qui vont du prĂšs au bon plein et les allures portantes, ou allures de reaching en anglais, qui vont du travers au vent arriĂšre. Bout-au-vent ou face au vent Quand un voilier se dirige vers le vent en se rapprochant de l’axe du vent lofer ses voiles, se mettent Ă  faseyer, il se trouve alors “face au vent”. Si on pense Ă  un vent du Nord venant du 360°, l’allure bout-au-vent correspond Ă  l’angle compris entre 315° et 45° environ. Le prĂšs En s’éloignant de l’axe du vent abattre et avec les voiles bordĂ©es, le bateau va se mettre en mouvement puis Ă  gĂźter. On dit alors qu’il navigue “au plus prĂšs du vent” ou au prĂšs. Si on pense toujours Ă  un vent venant du nord, le prĂšs correspond Ă  un angle par rapport au vent de 300° Ă  60°. Dans certaines circonstances, pour gagner du cap, le barreur peut dĂ©cider de lofer pour s’approcher de la direction du vent, avant que ses voiles ne se mettent Ă  tient un cap de prĂšs serrĂ© dit “au plus prĂšs”. Au prĂšs, les voiles sont bordĂ©es, le bateau subit une force latĂ©rale Ă©levĂ©e qui le fait gĂźter. A cette allure, les voiles reçoivent un Ă©coulement de l’air laminaire. Au prĂšs, le but paraĂźt deux fois plus loin, le trajet trois fois plus long, le tout quatre fois plus pĂ©niblement ! Le bon plein En s’éloignant encore de l’axe du vent abattant, le bateau va se mettre progressivement Ă  plat et les conditions devenir plus agrĂ©ables vers 60° du vent. On arrive au bon plein, une allure sĂ»re, agrĂ©able et autorisant de bonnes vitesses. Les voiles sont moins bordĂ©es, plus creusĂ©es, que pour le prĂšs afin d’assurer un bon Ă©coulement des flux de vent. Le vent de travers ou largue En abattant s’éloignant de l’axe du vent encore, on arrive au largue, la premiĂšre des allures portantes. Les allures portantes se caractĂ©risent par un Ă©coulement non laminaire, turbulent, des flux d’air sur les voiles. A ces allures, les voiles du bateau reçoit le vent sur un plan perpendiculaire, propice Ă  la transmission de puissance sans crĂ©ation de gĂźte. Les allures portantes peuvent permettre le dĂ©jaugeage du bateau navigue au 90 ou 270°, bien Ă  plat. Le barreur doit garder son bateau Ă  plat, Ă  la recherche du planning. Le vent paraĂźt faiblir, mais ce n’est qu’un ressenti. Les voiles sont presque dĂ©bordĂ©es et le chariot d’écoute est au milieu du bateau. L’allure est rapide et trĂšs confortable. C’est le moment de sortie Ă  l’avant un code-zĂ©ro ou un gennaker. Le grand largue En poursuivant notre abattĂ©e, c’est l’arrivĂ©e au grand largue. Il faut creuser les voiles au plus en fonction des conditions de mer et de temps pour utiliser au mieux la force du vent dans les voiles. Sous cet angle, le vent pousse le bateau en avant, lui offrant naturellement le dĂ©jaugeage. Au largue, le voilier court, dĂ©bridĂ©, Ă  l’aise. La grand-voile et la voile d’avant sont les plus creusĂ©es possible. Au grand largue, la portance créée par l’action du vent dans les voiles peut faire accĂ©lĂ©rer le bateau puis le faire planning, la surface mouillĂ©e des oeuvres vives du voilier a fortement diminuĂ©, celui-ci Ă©tant fermement tirĂ© en avant par ses voiles. Une surface mouillĂ©e moindre implique une meilleure glisse et plus de vitesse qui se traduisent au delĂ  d’un certain seuil par le dĂ©jaugeage du voilier. Sur l’étai, on peut conserver le gennaker ou envoyer un spi asymĂ©trique. Le vent arriĂšre En poussant encore notre abattĂ©e, on atteint bientĂŽt une zone instable, au calme trompeur, le vent arriĂšre. Si tout semble calme, la bĂŽme elle, semble indĂ©cise. Sous quel bord va-t-elle se placer ?C’est une allure dĂ©sagrĂ©able Ă  long terme, car l’empannage n’est jamais trĂšs loin ! On peut placer les voiles en ciseaux une sur chaque bord pour optimiser leur prise au l’allure de prĂ©dilection du spi symĂ©trique. On peut installer un frein de bĂŽme pour retenir la grand-voile en cas d’empannage vent arriĂšre, l’adresse et lattention du barreur sont essentielles, une vague arrivant par l’arriĂšre aura tĂŽt fait de faire empanner le bateau
 BON VENT! Ce rĂ©glage pouvant ĂȘtre adoptĂ© aussi par mer formĂ©e. Mais dĂšs que le bateau accĂ©lĂšre, si la mer devient plus plate, il faut Ă©tarquer la bordure de nouveau pour diminuer la rĂ©sistance force latĂ©rale importante. b Le cintrage du mĂąt Il n'est pas toujours facile de cintrer le mĂąt sur les bateaux de croisiĂšre ordinaires. Le cintrage dĂ©pend de la raideur du mĂąt et des efforts qui lui sont appliquĂ©s. Sur un grĂ©ement en tĂȘte il est aussi difficile de contrĂŽler Ă  la fois et le cintrage et la raideur de l'Ă©tai. Par contre, sur un grĂ©ement fractionnĂ© Ă©tai capelĂ© Ă  7/8 du mĂąt on peut donner Ă  la grand-voile des formes bien diffĂ©rentes selon la courbure donnĂ©e au mĂąt. Pour un grĂ©ement de ce type, on pourrait Ă©crire de nombreuses pages Ă©tudiant les divers rĂ©glages possibles, modulant ainsi les formes de la voile. Je vais borner ce descriptif aux effets de base de ce type de rĂ©glage. Cintrer le mĂąt a pour effet d'Ă©loigner le bord de fuite du bord d'attaque de la voile. Cette action modifie 3 paramĂštres 1- Le volume des creux, surtout dans les 2/3 supĂ©rieurs de la voile plus on cintre le mĂąt, plus on aplatit la voile 2 - Le cintrage du mĂąt ouvre la chute 3 - Le cintrage du mĂąt dĂ©place le creux vers l'arriĂšre de la voile Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 28 - 21/05/91 REGLAGE DES VOILES Lorsque le vent monte et que nous avons une route au prĂšs, il faut Ă©tarquer la bordure, si le vent monte encore et que l'Ă©tarque est au maximum, nous avons en secours le ris de fond placĂ© un peu plus haut le long de la chute, on rĂ©duit ainsi la distance entre le point d'amure et le nouveau point d'Ă©coute de la voile. Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 29 - 21/05/91 REGLAGE DES VOILES 4 - Tension du cunningham C'est un rĂ©glage auquel l'on devrait penser plus souvent, car trĂšs efficace pour localiser le creux de la grand-voile. Lorsque l'on a cintrĂ© le mĂąt pour aplatir les profils de la voile le creux s'est dĂ©placĂ© trĂšs Ă  l'arriĂšre de la voile ; c'est un effet secondaire qui est souvent mal venu. En tendant le cunningham, on rĂ©tablit le creux jusqu'au milieu de la voile. La tension du cunningham dĂ©place le creux . Plus de tension vers l'avant . Moins de tension vers l'arriĂšre Plus de tension augmente aussi le creux le long de la bordure Plus de tension ouvre aussi la chute 5 - Position du chariot de la barre d'Ă©coute Le rĂ©glage de la position du chariot de barre d'Ă©coute est trĂšs liĂ© Ă  la tension d'Ă©coute ; une bonne installation de la barre d'Ă©coute permet de monter ou descendre la position sans altĂ©rer la tension de l'Ă©coute. Si toutefois cela se produit, il faut rĂ©ajuster Ă  chaque fois la tension d'Ă©coute. Le rĂ©glage la position du chariot de barre d'Ă©coute se situe entre deux points importants 1- Ne pas placer la position au-delĂ  de l'axe mĂ©dian du bateau force latĂ©rale devenant trĂšs importante Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 30 - 21/05/91 REGLAGE DES VOILES 2 - Ne pas fermer le couloir grand-voile / gĂ©nois voir le chapitre recouvrement, crĂ©ation de turbulences importantes rendant la grand-voile complĂštement inefficace entre ces deux points le rĂ©glage est trĂšs fin, une bonne indication sont les faveurs de chute Lorsque la chute est inefficace, les faveurs sont poussĂ©es sous le vent de la chute. Il faut monter le chariot d'Ă©coute jusqu'Ă  ce que les faveurs soient Ă  la limite de flotter librement dans le vent. Lorsqu’au prĂšs dans les risĂ©es le bateau est violemment sur-gitĂ©, le chariot d'Ă©coute est une bonne soupape pour libĂ©rer le bateau de la charge supplĂ©mentaire causĂ©e pour la risĂ©e. Le fait de descendre le chariot sous le vent ouvre le plan de voilure de grand-voile ce qui est trĂšs efficace pour parer les coups de vent brusque. On voit de ce fait que la position du chariot va influencer beaucoup l'ardeur de la barre. Ceci est l'une des fonctions principales de ce rĂ©glage. Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 31- 21/05/91 REGLAGE DES VOILES CONCLUSION Au prĂšs la grand-voile trouve son efficacitĂ© Ă  la sortie de la zone d'influence du gĂ©nois, donc trĂšs Ă  l'arriĂšre de son profil. Elle retrouve plus d'efficacitĂ© dans les allures plus dĂ©bridĂ©es. Par contre, elle profite au gĂ©nois. La grand-voile trouve son rĂŽle primordial comme gouvernail aĂ©rien, la position du chariot de barre d'Ă©coute le dĂ©montre bien. L'ardeur de la barre est le meilleur indicateur, c'est pourquoi les barreurs apprĂ©cient d'avoir sous la main le bout du chariot de barre d'Ă©coute ou l'Ă©coute elle-mĂȘme car il pourra rĂ©agir trĂšs vite Ă©vitant ainsi de tirer sur le safran et donc de freiner le bateau. Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL- 32- 21/05/91 REGLAGE DES VOILES DĂ©finition du sillon Le sillon est le rĂ©sultat des rĂ©glages de la voile, de la vitesse obtenue et du prĂšs que l'on fait . Si on lofe les rĂ©glages vont ĂȘtre bon jusqu'Ă  un certain point . Si on abat nous aurons le mĂȘme phĂ©nomĂšne. Ces deux butĂ©s forment le sillon, suivant le rĂ©glage et la route, cet angle va ĂȘtre plus ou moins important. Les penons Les pensons sont ces bouts de laine qui sont fixĂ©s sur la voile Ă  une trentaine de centimĂštres de l'Ă©tai le long du guindant de la voile. Ils servent Ă  dĂ©limiter le sillon. 1 Les penons au vent Ils indiquent Ă  quel point vous serrez le vent Fasseyement Limite du cap max . Vitesse max Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 33 - 21/05/91 REGLAGE DES VOILES Plus on se rapproche du vent plus les penons au vent montent jusqu'Ă  ce qu'ils soient verticaux et que la voile fasseye. En abattant, les penons au vent redescendront. 2 Les penons sous le vent Ils doivent ĂȘtre toujours tirĂ©s Ă  l'horizontale, ils indiquent si l'Ă©coulement est laminaire au turbulent. Si l'on a trop abattu l'Ă©coulement sur l'extrados devient turbulent ; la voile ne tire plus. Les penons sous le vent flottent mollement dans les turbulences. A ce moment-lĂ , il est plus judicieux de choquer la voile relĂącher la tension d'Ă©coute que de corriger la trajectoire avec la barre car le bateau est arrĂȘtĂ© il vaut toujours mieux le relancer, de reprendre de la vitesse et de lofer aprĂšs. Les faveurs de chute Ce sont des bouts de laine analogues aux penons mais installĂ©s eux sur la chute de la voile trĂšs prĂ©cieux plus particuliĂšrement pour la grand-voile. Les faveurs de chute lorsque la voie est rĂ©glĂ©e Ă  son optimum doivent flotter dans le prolongement du profil. Lorsque les faveurs de chute sont poussĂ©es sous le vent, la chute de la voile est inefficace et il s'ensuit une perte de puissance, notamment dans l'exemple de la grand-voile dont on sait que c'est l'arriĂšre du profil qu'il faut contrĂŽler. Commission CroisiĂšre P. PIPARD / P. NEGOL - 34 - 21/05/91

réglage des voiles selon les allures